Le Code électoral burkinabè qui a été révisé fin juillet divise la classe politique. Pendant que l’APMP entendez l’alliance des partis de la mouvance présidentielle défend ce nouveau code électoral, le CFOP c’est-à-dire le chef de file de l’opposition politique le rejette en bloc. La non-prise en compte de la carte consulaire qui devrait permettre aux ressortissants burkinabè de la diaspora de voter massivement, constitue la principale pierre d’achoppement. L’opposition veut qu’elle soit prise en compte, mais la mouvance présidentielle ne l’entend pas de cette oreille. Selon le président par intérim du mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, le nouveau code qui a été adopté sera promulgué par le président du Faso. Mais l’opposition, par la voix de Moussa Zerbo porte-parole de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), invite les militants du parti à se tenir prêt pour protester contre à ce nouveau code. Il faut ajouter que les lieux de vote à l’étranger, les documents de votation tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur constituent entre autres les points de désaccord de la classe politique.
La prise en compte de la diaspora dans l’élection présidentielle a été souhaitée par toute la classe politique burkinabè (opposition comme pouvoir). Plusieurs élections sont passées mais les Burkinabè de la diaspora n’y ont pas pris part. C’est le président actuel, Roch Marc Christian Kaboré qui, l’ayant promis pendant la campagne électorale de 2015, entend l’opérationnaliser et elle sera une réalité si les dieux des élections l’acceptent. C’est dire donc que c’est une avancée notable qui devrait être acceptée même si ce n’est pas arrivé.
DS