Le Samedi 29 Juin 2019, il s’est tenu au CITO (Carrefour International de Théâtre de Ouagadougou) une conférence de presse destinée aux journalistes culturels. Il y était question de présenter officiellement le nouvel album de Hilaire Nana, album baptisé Ramdé.
Hommes et femmes de médias, amis et parents n’ont pas marchandé leurs présences pour assister à la venue solennelle sur le marché, de l’album de Hilaire Nana. C’était le samedi 209 Juin sous le parrainage de Monsieur Martin Zongo, administrateur général de CITO et conseiller du jeune nouveau chanteur. Le produit est un maxi de quatre titres qui sont, par ordre d’enregistrement, Yaaba (Grand-mère), Dounian (le monde) Koum (la mort) Rogmika (tradition) Dans ces quatre morceaux, Hilaire Nana aborde une thématique plurielle et variée :la question de la vie et de la mort, la joie et la peine, l’honnêteté, la nécessité aux jeunes générations de regarder d’où elles viennent, la problématique des prénoms attribués aux enfants,etc. Par cette option thématique, l’enfant terrible de Kokologho se positionne en véritable défenseur de la cause culturelle et la tradition. A la question de savoir son style et son registre, Hilaire dit qu’il intervient dans le tradi-moderne, en conjuguant harmonieusement avec le reggae, le Tarkaî et le warba. L’album est titré Ramdé, qui signifie l’écho. Pour lui, Ramdé invite tout le monde, des villes et des campagnes, de prêter une oreille attentive à la parole qu’il distille dans ses chansons et aux instruments qu’il utilise. En rappel, Hilaire Nana, avant de prendre le micro, était bien connu en tant que comédien, conteur et instrumentiste. A travers ces mille qualités des planches, il a joué dans une multitude de créations théâtrales notamment avec l’ATB, la compagnie le Roseau, le CITO, et hors de notre pays. Mais depuis les planches, la fibre de la musique bougeait en lui. Encouragé par des amis, il va se lancer dans l’aventure du micro. Il intensifie alors ses cours de chants et exercices vocaux et se fait fortement appuyé par Pat Davis, du groupe Négroïde. C’est à l’issue de ce combat qu’est venu le nouveau-né, baptisé Ramdé. Suite à la vente aux enchères, au terme de la conférence de presse, un homme et sa femme ont payé un maxi à 50.000 Francs CFA.
OBADINI