LANCEMENT DU HADJ 2019 : DU TATONNEMENT AU PROFESSIONNALISME
Le Jeudi 18 Avril 2019 au Pacific Hôtel, a eu lieu le lancement du hadj 2019, en présences du ministre Burkinabè en charge des pèlerinages, Siméon sawadogo, des agences de voyages accréditées, de la fédération des associations islamiques du Burkina, et une représentation de l’ambassade du royaume d’Arabie Saoudite.
Cette cérémonie de lancement du Hadj 2019 a été ponctuée par l’intervention de Siméon Sawadogo, le MATDC (ministre de l’administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale) chargé des pèlerinages religieux. Selon Siméon Sawadogo, des démarches diplomatiques ont déjà été menées auprès de l’Etat de l’Arabie Saoudite afin de réussir avec éclat ce hadj. Ainsi, une convention a été signée entre les deux pays. Le royaume saoudite a renouvelé le quota des 8143 pèlerins accrédités au Burkina Faso. Le délai d’inscription est fixé au 5 Mai 2019 et les candidats au Hadj ont été invités à activer le pas, afin d’éviter d’éventuels désagréments de dernière minute. Cette année, le coût du Hadj est fixée à 2.132.000 francs CFA, soit une diminution assez importante de 153.000 ; une baisse due à la subvention de l’état Burkinabè. Quant à la compagnie, retenue, il s’agit de Sky Prime, une structure dite sérieuse et qui est chargée de convoyer 7000 pèlerins à partir des deux aéroports, Ouagadougou et Bobo Dioulasso .Le reste du quota rejoindra les lieux du pèlerinage en vol régulier. A noter que le gouvernement Burkinabè a décidé d’être regardant sur la qualité technique des avions qui vont convoyer nos pèlerins et les contrats des différentes prestations relatives au séjour de mina et Arafat. A toutes ces mesures politiques, il faut ajouter l’adoption du passe port biométrique. Ces mesures révolutionnaires répondent aux attentes de la FAIB, structure faîtière des associations islamiques, qui a connu de par le passé, de sérieuses difficultés dans l’accomplissement de ce 5 è pilier de l’islam. Aujourd’hui, cette souffrance est en train de s’estomper, avec la clairvoyance du comité national de suivi du pèlerinage musulman, avec aussi la professionnalisation des agences de voyage et avec surtout le ferme engagement de l’Etat à recadrer la question des voyages du Hadj. Peu à peu, tout va dans le meilleur sens.
OBADINI