LA BIOTECHNOLOGIE : POUR LA SECURITE ET L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE
Il s’est tenu les 25 et 26 Février 2019 à L’Université Ouaga 1 Joseph Ki Zerbo un atelier organisé par le réseau ouest africain de biotechnologie (rabiotech).Pendant 48 H, des universitaires venus de plusieurs pays ouest africain comme le Benin, le Sénégal, le Mali, la Cote d’ivoire, le Togo et le Burkina Fasoont échangé sur la thématique de la biotechnologie.
Ce grand atelier qui a regroupé des professeurs et des étudiants de cycles supérieurs s’est penché autour du thème, « les biotechnologies pour la valorisation des produits locaux et la maîtrise des propriétés intellectuelles pour les applications intellectuelles en Afrique de l’Ouest. »Le Rabiotech a bénéficié de l’appui financier pour sa création en 2002.Mais au juste, quel combat ce réseau d’universitaires s’est –il donné ? C’est entre autres la recherche et le travail pour une introduction durable de la biotechnologie en Afrique tout en n’oubliant pas les questions de sécurité alimentaires, de la biosécurité, de la protection de l’environnement et tous ceux qui interviennent dans les chaînes de transformations alimentaires. Cet atelier de deux jours, qui a regroupé chercheurs, étudiants, décideurs politiques et société civile s’inscrit en droite ligne dans les combats politiques des pays subsahariens comme le Burkina Faso dont l’autosuffisance alimentaire et la protection environnementale continuent d’être un défi. En effet, c’est à partir d’un minimum de suffisance alimentaire que les populations pourront retrouver leurs dignités et leurs véritables libertés.
Mais les caprices climatiques, ajoutées à des menaces des OGM et l’ignorance des exploitants agricoles constituent des accrocs sérieux contre la révolution verte et saine. Les « batailles » de Rabiotech sont alors nombreuses et cet atelier des deux jours doit en être un. Il revient aux décideurs politiques d’accompagner une pareille structure universitaire de recherches dont la philosophie première est de doter à chaque citoyen un cadre de vie « potable » et une alimentation saine.